L’OTAN vient de diffuser les chiffres officiels des dépenses pour la Défense des États membres.
La Belgique est avec l'Albanie et la Croatie l'un des seuls pays de l'OTAN où les dépenses militaires ont diminué depuis 2014.
Rappellons-nous qu'en 2014 notre gouvernement avait promis et signé un accord afin que les dépenses de la Défense atteignent 2% du PIB pour 2024. Malgré ces belles promesses la Belgique est avec le Luxembourg et l'Espagne, l'un des trois seuls pays membres de l'Otan à consacrer moins d'un pour cent de son PIB à ses dépenses de Défense.
En 2019, la Belgique n'a consacré, selon l'Otan, que 0,93% de son Produit intérieur brut aux dépenses de la Défense .Cette proportion est en légère hausse par rapport à 2018 (0,91%), alors que la barre du pour cent devrait être franchie de justesse en 2020.
La Première ministre Sophie Wilmès a annoncé une hausse progressive des dépenses de Défense Belge, mais sans atteindre la norme de 2% à l'échéance de 2024 agréée par les alliés lors d'un sommet au Pays de Galles en 2014.
Néanmoins, malgré cette hausse qui doit encore être confirmée par le prochain gouvernement fédéral, la Belgique se placerait en queue de peloton du classement de l'Otan.
Force est donc de constater que la politique de ces dernières années a été d'utiliser les militaires à toutes les sauces ,entre autres pour assurer la sécurité dans nos rues, nos aéroports, nos sites nucléaires, mais également pour remplacer nos collègues agents pénitentiaires afin d'assurer la sécurité dans les prisons et casser en quelque sorte la grève de ce secteur. Par contre quand il s'agit des dépenses de Défense, nos politiques ne respectent pas leurs promesses.
