Des projets prévoient l’installation d’éoliennes à l’intérieur de la couverture radar autour de la base, ainsi que dans une zone plus réduite où les avions de chasse peuvent évoluer à base altitude. Six éoliennes devraient sortir de terre près d’Onhaye… dans l’axe des pistes. Passe encore pour les F-16, mais Florennes peut aussi accueillir des gros porteurs moins maniables. Au cabinet du ministre Pieter De Crem, on confirme avoir reçu une demande d’avis du SPF Mobilité quant à l’installation d’éoliennes, mais un avis négatif a été remis, car de telles installations auraient un impact sur le fonctionnement des radars.

Cet avis ne nous rassure pas. Il suffit de faire le parallèle avec le camp d’Elsenborn qui abritait des drones. Le ministre Pieter De Crem n’était pas en place depuis quinze jours qu’il acceptait ce que son prédécesseur André Flahaut avait refusé : des éoliennes. La première était à peine achevée qu’Elsenborn fermait.

On ne peut donc pas manquer de s’interroger sur l’avenir des 1.500 personnes présentes sur la base de Florennes lorsque l’on prend en considération tous les éléments. À terme, la question se posera quant à l’intérêt de maintenir trois sites (Kleine- Brogel, Beauvechain et Florennes) pour accueillir un nombre réduit de F-16.

Si on  demande de faire de nouvelles économies, le prochain MOD ne pourra plus fermer de petits quartiers, car c’est déjà fait. Avec Florennes, il pourra économiser 150 millions d’euros par an en frais de fonctionnement. Il est grand temps que le monde politique prenne conscience des risques. Côté Etat-major, on nous confirme qu’il n’est nullement question de laisser tomber Florennes… Nous verrons bientôt si nos craintes étaient fondées.

EBFS-Planification

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